Cléopâtre s’enduisait de boue marine venant de la mer Morte. Depuis l’Antiquité, la thalassothérapie est pratiquée, vantée, chérie, même si le terme n’émerge qu’en 1865 grâce à Joseph La Bonnardière, un jeune médecin isérois. Contraction des mots grecs, thalassa, « mer », et therapeia, « soin », la thalassothérapie va alors se développer au XIXe et XXe siècles en France. Le premier centre de soins marins à ouvrir ses portes est celui de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), en 1800. À l’époque, il attire les personnes souffrant de rhumatismes ou de dépressions. Fort des résultats de l’hydrothérapie, d’autres établissements voient le jour à Cherbourg, Biarritz, Sète… Chauffée et en mouvement, l’eau de mer y fait des miracles ou presque. Mais depuis, la science a expliqué ce phénomène thérapeutique qui n’a rien de magique.
Avec ses vingt-sept grammes de chlorure de sodium par litre et ses nombreux sels minéraux, l’eau de mer ressemble sensiblement… au plasma sanguin. Ainsi, tous les soins à base de sédiments marins, d’algues, apportent à l’organisme les doses idéales en vitamines et oligoéléments. C’est encore plus vrai quand l’eau de mer est chauffée à la température du corps. Mais ce n’est pas tout. Le climat marin est chargé d’iode et d’ions négatifs. Des fines particules excellentes pour la santé. Les ions calcium consolident les os, tandis que les ions potassium nourrissent les muscles. Bref en thalasso, votre corps et votre esprit se portent mieux, naturellement.
Pour joindre la réception, solliciter le concierge ou faire une demande de réservation, cliquez sur la sonnette.